« À certaines heures, les sœurs doivent s'occuper au travail des mains, et à certaines autres à la lecture des choses divines. » R.B.
Cette alternance de la prière ou de la lecture et du travail qualifie l'authenticité de la vie monastique à la suite de Saint Benoît : vivre d'une spiritualité inscrite dans le concret des relations fraternelles et sociales. À tel point que la fameuse devise « Ora et Labora », « Prie et travaille » a traversé les siècles.
La poursuite d'une réelle communauté de vie monastique se rattache à l'idéal proposé par les premières communautés chrétiennes : que « tout soit commun à tous » et « on partageait à chacun selon ses besoins ». Comme dans toute famille, cela implique des services domestiques (cuisine, lingerie, infirmerie ... ) et un travail rémunérateur.
Mais l'efficacité et la compétence doivent se conjuguer avec la qualité des relations fraternelles faites de respect et d'humilité, dans l'un et l'autre domaine.
« S'il y a des artisans dans le monastères, ils exerceront leur art en toute humilité, à la condition que l'Abbé le leur permette. » R.B.
« On prendra soin des malades avant tout et par dessus tout, les soignant comme s'ils étaient le Christ en personne... afin qu'en toutes choses, Dieu soit glorifié. » R.B.